L’université se caractérise par une gouvernance qui repose sur un maillage d’instances où les décisions se prennent par des représentants élus :
- aux conseils des instituts, des UFR, des unités de recherche, des écoles doctorales dont les directeurs et directrices sont élu.es par leurs pairs ;
- à la commission de la recherche, pour s’accorder sur la politique de la recherche ;
- à la commission de la formation et de la vie universitaire, pour s’accorder sur la politique en matière de formations comme de la vie universitaire des étudiants et étudiantes ;
- au CAC, les élus de la CR et de la CFVU statuent sur tout ce qui relève des emplois d’enseignant-chercheur et de chercheur, agrément des vacataires, décharge de service, dérogations diverses, etc.
- au conseil d’administration pour statuer notamment sur les orientations stratégiques, et en conséquence les aspects budgétaires.
Le président ou la présidente (élu.e par le conseil d’administration) est garant du bon fonctionnement de l’université au travers de ces différentes instances de gouvernance.
Si ces dispositions statutaires et règlementaires répondent aux exigences démocratiques, elles ne suffisent pas à rendre effectif le caractère collégial auquel mon équipe et moi tenons fermement.
Cela passe d’abord par le partage d’informations : c’est pourquoi j’ai mis en place des rencontres avec les personnels sur les différents sites ou encore ai fait diffuser à tous les personnels le projet d’alliance européenne d’universités (Uninovis) ou encore le projet de contrat d’objectifs, moyens, performance (COMP) en discussion avec le ministère.
Cela passe aussi par la délibération collective : durant le mandat, ont été mis en place des réunions régulières des directeurs et directrices d’unités de recherche, et des conseils d’orientation stratégique pour l’informatique et le patrimoine, auxquels participent des représentants des composantes. Sur les sujets spécifiques, nous avons par exemple, depuis le début de l’année 2024, organisé des discussions avec les directeurs d’UFR et instituts sur l’amélioration des formations et plus récemment sur le SPSI (schéma immobilier).
Pour autant cette gouvernance doit encore être améliorée et mieux formalisée : les choix doivent véritablement être collectifs et les orientations plus largement partagées. Ainsi, en plus de ce qui a été mis en place, nous systématiserons les réunions avec les directions et tous les acteurs concernés :
- sur les formations de 1er cycle, sur les formations de 2nd cycle, sur les IUT,
- sur les conditions d’étude et de vie universitaire,
- sur les axes de recherche à développer,
- sur les orientations stratégiques budgétaires.
De plus, les membres des conseils centraux et du conseil d’administration en particulier seront formés aux enjeux de la gestion universitaire, notamment sur le budget, afin de mieux éclairer les votes.
Je suis et resterai aussi très attentif à la qualité et la richesse du dialogue social, notamment au sein du comité social d’administration et de sa formation spécialisée en santé, sécurité et conditions de travail rendant des avis sur tout ce qui relève de l’organisation de l’université et des conditions de travail des personnels.
Enfin, pour être effective, la gouvernance doit pouvoir s’appuyer sur une meilleure coordination entre le « central » et les composantes, entre les composantes, entre les différents services centraux, etc. C’est pourquoi dès que cela a été rendu possible, des réunions ont lieu avec l’ensemble des services financiers afin de mieux coordonner les actions sur ce secteur crucial.
La structuration de l’université doit être l’assise sur laquelle doit s’appuyer l’université pour que collégialité et transversalité soient à l’œuvre :
- Entourée d’’une équipe de VP : au-delà des VP statutaires (VP CA, CAC, CR, CVFU), le président pourra s’appuyer sur des VP en charge de dimensions et d’enjeux identifiés comme stratégiques pour le développement de l’université en lien avec la société : la politique de développement durable, la politique d’innovation … L’animation de cette équipe doit favoriser la transversalité, le travail en commun afin d’assurer les articulations indispensables des actions des uns et des autres au service de la stratégie globale de l’université.
- En collaboration avec le DGS et les DGSA : DGS et DGSA ont en charge de coordonner la bonne exécution des choix stratégiques votés par les différents conseils.
- En entretenant des relations étroites avec les directions et/ou présidences des organismes partenaires : CNRS, INSERM, établissements de l’Alliance Paris Cité, établissements partenaires du Campus Condorcet en en particulier l’université Paris 8, établissements de l’alliance européenne d’universités Uninovis.
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