1/ D’où nous sommes partis  

Lors de la mandature 2012-2016, avaient été définis un budget récurrent établi sur des critères transparents, un soutien aux plateformes, la création de structures fédératives et des décharges de service afin d’aider aux projets de recherche. Cette pratique a été poursuivie. 

La structure administrative de soutien à la recherche restait éclatée entre un Bureau de la Recherche et des Études Doctorales (BRED) et un Service d’Activités Industrielles et Commerciales (SAIC), diminuant de facto les synergies possibles mais aussi la visibilité de la recherche pour les entreprises ou institutions externes. S’il y avait bien un suivi administratif et financier, l’aide à la valorisation et au montage de projets restait faible. 

2/ Nos choix  

La structuration de l’administration de la recherche était un des objectifs de notre projet de 2020, tout comme la poursuite du soutien aux laboratoires, plateformes, … De plus, la promotion de l’interdisciplinarité était considérée comme un enjeu majeur, la diversité des disciplines à l’USPN pouvant en être un atout à mettre en valeur dans ce cadre. 

3/ Ce que nous avons fait 

  • La mise en place de la direction de la recherche1 (DR) en 2023 : Celle-ci doit néanmoins être consolidée. Des problèmes techniques budgétaires (notamment liés au logiciel SIFAC) ont fait prendre près d’un an de retard dans les dossiers à traiter, retard qui a engendré des difficultés pour les laboratoires et que nous ne rattrapons que maintenant. Les recrutements sont encore difficiles car toutes les universités se dotent de structures administratives et les compétences associées sont très recherchées. Faute de locaux disponibles, le regroupement des personnels de la DR dans un même lieu ne pourra être fait qu’en 2025, bien que cela soit une condition pour mieux continuer à soutenir la recherche faite sur l’université. 
  • La mise en place d’un comité intégrité scientifique (2022), intégration de deux laboratoires (une UMR CNRS le Laboratoire d’Etude du Genre et de la Sexualité -LEGS et une UMR IRD le Centre Population et Développement – CEPED en 2024), création pour la formation et la recherche de l’EUR sciences infirmières et de l’IFRF Prospective sur santé-sport-handicap (2024). Cette dernière structure illustre bien ce que peut permettre l’interdisciplinarité dans notre université. 
  • Si des enseignants-chercheurs de l’USPN sont, chaque année, nommés membres de l’IUF, et s’il arrive que certains obtiennent une ERC, l’USPN doit être en mesure de solliciter et mieux accompagner les collègues à même de réussir leur candidature. Conformément à ce que nous avions annoncé, l’université n’a pas sollicité de chaires de professeur junior
  • L’incubateur reste trop peu développé et les entreprises qui y sont accompagnées manquent de visibilité. Dans le même temps, nous participons à deux programmes universitaires d’innovation (PUI, avec CY université et UPC). La valorisation de la recherche, à travers le pôle de la DR, de l’incubateur, des deux PUI, est un chantier essentiel pour les prochaines années. 
  • Enfin, nous avons poursuivi les relations avec le CNRS comme avec l’Inserm. Nous devons mieux qu’avant être capable de proposer des recrutements de chercheurs dans nos laboratoires. 

4/ Ce vers quoi nous devons aller  

  • L’université doit poursuivre sa mise en valeur à travers une orientation Science-santé-société axée vers l’interdisciplinarité : la mise en place de plusieurs projets va dans ce sens (institut Prospective avec le projet PRISME du département dans une orientation sport-santé-handicap, EUR sciences infirmières, …) et nous devons continuer ces actions. 
  • S’il existe des rencontres trimestrielles avec l’APHP et des relations avec l’Inserm, la mise en valeur des laboratoires en médecine-santé ne s’est pas faite autant que l’on pouvait l’espérer.
  • L’université est investie dans le cadre de l’EPCC Condorcet : cela permet à ses laboratoires en SHS une meilleure visibilité, et l’USPN y apporte une optique santé-SHS que ne font que très peu les autres établissements qui y sont présents. C’est un atout que nous devons savoir mieux déployer et valoriser. 
  • Dans le même esprit, la mise en valeur des cultures de l’imaginaire (fonds de jeu de société, fonds de livres jeunesse) est un projet ambitieux mais important. 
  • L’USPN est partie prenante de nombre de LabEx qui permettent une ouverture vers d’autres universités, et une bonne visibilité (SEAM, ICCA, EFL entre autres). Des discussions sont en cours pour que leur existence ne soient pas remises en cause. 
  • L’USPN devra encourager la structuration de partenariats Recherche & Innovation au sein de l’alliance européenne d’universités Uninovis, permettant de répondre aux appels à projets financés par l’UE (Horizon Europe, FP10…). Plus globalement, le pôle valorisation de la DR doit pouvoir pleinement jouer son rôle auprès des laboratoires en renforçant ses personnels. 
  • Enfin, les comités de suivi de thèses sont encore trop hétérogènes dans leur fonctionnement et le suivi de ceux-ci est très largement insuffisant.

  1. Dans ce qui suit, en italique est indiqué ce qui était écrit dans le programme de 2020. ↩︎
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